Arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat, l’été 1973, puis élu à plusieurs reprises à la tête de son pays, le président Juvénal Habyarimana est victime d’un attentat le 6 avril 1994 qui marquera le début du génocide rwandais.
Arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat, l’été 1973, puis élu à plusieurs reprises à la tête de son pays, le président Juvénal Habyarimana est victime d’un attentat le 6 avril 1994 qui marquera le début du génocide rwandais.
Burundi, le 3 septembre 1987. Une compagnie d’infanterie appuyée par quelques blindés fait évacuer la présidence de la République pendant que des patrouilles militaires circulent dans la capitale Bujumbura isolée du reste du pays. Le président Jean-Baptiste Bagaza, en déplacement au Québec à l’occasion du Sommet de la Francophonie, ne peut pas regagner le Burundi.
48 heures après ce coup de force des militaires, qui s’est déroulé sans effusion de sang, les auteurs sortent enfin de leur mutisme et se présentent au pays et à la presse internationale. À leur tête, un certain Pierre Buyoya.
1er Juin 1993. Pour la première fois depuis son accession à l’indépendance en 1962, le Burundi a voté massivement pour un président issu de la majorité hutu. Le nouvel élu s’appelle Melchior Ndadaye. Un réel bouleversement dans ce pays