Arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat, l’été 1973, puis élu à plusieurs reprises à la tête de son pays, le président Juvénal Habyarimana est victime d’un attentat le 6 avril 1994 qui marquera le début du génocide rwandais.
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Pierre Buyoya
Burundi, le 3 septembre 1987. Une compagnie d’infanterie appuyée par quelques blindés fait évacuer la présidence de la République pendant que des patrouilles militaires circulent dans la capitale Bujumbura isolée du reste du pays. Le président Jean-Baptiste Bagaza, en déplacement au Québec à l’occasion du Sommet de la Francophonie, ne peut pas regagner le Burundi. -
1. Au Burundi, l’ascension de Pierre Buyoya (1&2)
Burundi, le 3 septembre 1987. Une compagnie d’infanterie appuyée par quelques blindés fait évacuer la présidence de la République pendant que des patrouilles militaires circulent dans la capitale Bujumbura isolée du reste du pays. Le président Jean-Baptiste Bagaza, en déplacement au Québec à l’occasion du Sommet de la Francophonie, ne peut pas regagner le Burundi.
48 heures après ce coup de force des militaires, qui s’est déroulé sans effusion de sang, les auteurs sortent enfin de leur mutisme et se présentent au pays et à la presse internationale. À leur tête, un certain Pierre Buyoya.
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2- Pierre Buyoya entre violences ethniques et ouverture démocratique (3&4)
Bans la nuit du 14 au 15 août 1988, de nombreux villageois Tutsi sont assassinés dans les communes de Ntega et Maraganra au nord du Burundi, entraînant aussitôt de vives représailles de l’armée contre les civils Hutus, et la fuite de milliers d’entre eux vers le Rwanda voisin. Dans un tel climat, comment le président Pierre Buyoya peut-il espérer la réconciliation nationale ?