1er janvier 1997. Pour la première fois, un subsaharien est le visage de la diplomatie mondiale. Le Ghanéen Kofi Annan, qui arrive à la tête de l’ONU, ne cache pas son ambition de « rénover les Nations unies ». Mais en aura-t-il les moyens ?
1er janvier 1997. Pour la première fois, un subsaharien est le visage de la diplomatie mondiale. Le Ghanéen Kofi Annan, qui arrive à la tête de l’ONU, ne cache pas son ambition de « rénover les Nations unies ». Mais en aura-t-il les moyens ?
Il aura fallu attendre 26 ans après la mort de Sékou Touré pour que le peuple guinéen se rende enfin librement aux urnes. Que s’est-il passé entre son successeur Lansana Conté et le président de la République fraîchement élu Alpha Condé? Archives d’Afrique retrace pendant plusieurs semaines l’histoire contemporaine de la Guinée.
Le 7 décembre 2000, l’opposant John Kufuor, candidat du Nouveau parti patriotique (NPP) est élu à la tête de l’État ghanéen. John Rawlings, 54 ans, troque son uniforme militaire pour le pagne traditionnel et quitte la scène internationale.
Héros panafricain pour les uns, tyran sanguinaire pour les autres. Sékou Touré, le père de l’indépendance de la Guinée, est en tout cas pour tous l’homme qui un jour de 1958 a osé dire « non » au Général de Gaulle.